Une belle année pour l’immobilier sur la Côte d’Azur

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S’il y a bien un secteur qui résiste à la crise, c’est celui de l’immobilier. Sur la Côte d’Azur en particulier, le volume des ventes n’a quasiment pas fléchi en 2020. Une bonne nouvelle dont s’est récemment réjouit la Fédération nationale de l’immobilier Côte d’Azur.

Du stock et une demande présente

Si vous êtes à la recherche d’un bien immobilier de prestige sur la Côte d’Azur, réjouissez-vous ! Voici un secteur qui semble plutôt bien s’en sortir face à la crise.

À l’occasion d’une conférence de presse donnée en janvier dernier, la Fédération nationale de l’immobilier Côte d’Azur (FNAIM), s’est ainsi réjoui d’avoir limité la casse en 2020, malgré une première baisse du volume des ventes due au premier confinement.

Dans les Alpes-Maritimes,  25.000 ventes ont eu lieu, contre 27.000 l’année précédente. Ces dernières ont particulièrement concerné les Français. Les étrangers étant bloqués par des interdictions et des difficultés à voyager en temps de crise.

Les prix de revente sont également restés stables, comme l’a souligné la fédération. Nice gagnant 1%, Antibes 2% et Cannes 4%. Seul Menton a perdu 1% à cause de la forte proportion de vendeurs italiens qui sont restés confinés en Italie et qui ont voulu vendre rapidement.

Globalement, l’année 2020 a donc été plutôt bonne pour l’immobilier de cette destination avec « des produits pour tout le monde, du stock et une demande présente », a déclaré William Siksik, co-président de la FNAIM Côte d’Azur.

Les clients modifient leurs critères de recherche

Les conséquences du confinement se sont au final surtout ressenties sur les critères de recherche des clients. Contrairement aux idées reçues, ces derniers ne se sont pas rués vers la campagne, mais ont plutôt porté leur choix sur des biens disposant d’un extérieur, ainsi que sur des appartements : 21.000 au total, contre 4000 maisons individuelles.

 « Ceux qui étaient dans un studio sont passés au deux pièces, ceux qui avaient un balcon ont acheté un appartement avec terrasse, il y a eu du mouvement », a précisé la FNAIM. Quant aux seniors, ces derniers ont également préféré rester en centre-ville, afin d’accéder aux services de proximité.

La fédération note toutefois quelques bémols, comme la location saisonnière (au profit  de locations de longue durée), mais aussi les locaux commerciaux dont l’avenir reste encore incertain en 2021. Une réelle problématique, qui pourrait se solder par des dépôts de bilan.

Enfin, la FNAIM Côte d’Azur  reste prudente et  anticipe une potentielle baisse de l’offre et du stock, avec un risque de ralentissement de l’activité dès cette année.